mardi 14 août 2012

Les 10 erreurs make-up et beauté que je ne referai jamais

(Enfin j'espère)

Salut les filles !

Si vous avez envie de vous marrer un coup, ou de vous moquer, allez-y, cet article est carrément fait pour ça ! Voyez-vous, au cours de toute ma vie make-upesque, j'en ai commis des erreurs. Certaines qui nous semblent d'abord logiques ; certaines qui sont je dirais "obligatoires" pour ensuite mieux apprendre ; et d'autres, carrément stupides voire incompréhensibles ! Tout ça pour dire que, j'en ai fait des bourdes niveau beauté, comme tout le monde j'espère ! Mais celles que je vais vous énumérer aujourd'hui représentent vraiment le florilège de la bêtise, le top 10 de l'anti-beauté. Vous êtes prêtes ? c'est parti !

Quand j'ai commencé à me "maquiller", je ne faisais pas dans la subtilité. J'étais une fan inconditionnelle du fard bleu ciel nacré façon actrice de soap des années 80. C'était vers mes 12/13 ans environ (nostalgie...). Et à cette époque, j'aimais le bleu, donc forcément je me maquillais avec du bleu. A la truelle et en aplat à la Matisse ; autant dire très classe. Evidemment, jamais le fait que cette couleur ne flatte absolument pas mon regard ne m'a effleuré l'esprit. Donc quand ma cousine, inscrite au Club des Créateurs de Beauté m'a offert un monobulle Agnès B. bien bleu et bien nacré, j'étais aux anges ! C'était l'orgie de fard Baby Blue (c'était son nom si je me souviens bien ; ou du moins un truc dans ce goût-là). Toute une époque !



Heureusement que les marques se recyclent...


Mais malheureusement, la couleur bleu ne m'a pas suffit. J'ai aussi refait les mêmes conneries avec des fards couleurs rose Barbie et blanc givré. Toujours appliqué à la barbare, et toujours très classieux. Car pour montrer à ses "copines" de collège qu'on était une fille cool qui avait l'autorisation parentale de se maquiller, il ne fallait pas faire dans la dentelle. Au plus c'était voyant, au mieux c'était. Mais en même temps, j'étais loin d'être la seule, ce qui me réconforte un peu. Heureusement, depuis j'ai découvert Glamour, Youtube et les blogs beauté,  ainsi que l'art d'estomper, de dégrader et d'assortir les fard à paupières... MERCI !!! Et donc aujourd'hui, quand j'utilise ces couleurs (ce qui reste assez rare...), c'est toujours associé à d'autres tons, de manière discrète ou pour un look bien particulier, comme ici, ici ou !


Un maquillage bleu blanc rose ça vous dit ?


Toujours au collège, la grande mode c'était l'overdose de gel. Mais si, vous savez avec  les cheveux bien (mais alors biiieeen...) plaqués sur le crâne, et avec les "antennes" qui tombaient telles des baguettes sur le front. Pitié, ne me dites pas que j'étais la seule atteinte de ce mal horrible ! Moi qui suis aujourd'hui une adepte du volume (toute proportions gardées bien sûr, le brushing Dallas c'est pas ça non plus), j'ai du mal a imaginer et surtout à accepter que je me sois un jour coiffé comme ça. Enfin, coiffé est un grand mot... Quelle atrocité ! Et en plus, quand le gel séchait, ça faisait des sortes de pellicules qui tombaient comme la neige en hiver ; beurk beurk beurk ! Comment les mecs pouvaient-ils faire pour nous draguer avec des tifs pareils ??! 


C'est pas pour dire, mais même Angelina s'y était mise aux antennes. Après faut pas s'étonner que des milliers d'adolescentes en furie arboraient la même coupe ! Enfin, jdis ça jdis rien...


 La peau grasse et luisante, les poussés d'acné, je pense qu'on a toutes un peu connu ça.  Ca complète plutôt bien le look cheveux plaqués d'ailleurs... Mais quand on a 15 ans (en tous cas, quand moi j'avais 15 ans...), on pense bien souvent qu'appliquer une crème hydratante sur une peau grasse va empirer les choses. Faux à 100%. Ne pas appliquer de crème ou de soin adapté sur une peau grasse, c'est ça l'erreur. Premièrement car tous les types de peau ont besoin d'être hydratés, et deuxièmement, ne pas mettre de crème ne fera que graisser votre peau encore plus car elle créera plus de sébum pour se défendre. Et comble du glamour, l'hiver, en plus de la bonne couche de gras que vous avez déjà sur la tronche, votre peau va réagir au vent et au froid, et donc s'assécher et tirailler. L'horreur en somme. Mais ça, quand on est ado, ça nous passe bien au-dessus du crâne, et on le regrette très vite... Donc, message aux jeunes filles qui me lisent peut-être : hydratez votre joli visage ! même s'il ressemble à une boule à facette. Et si vous ne savez pas vers quoi vous tourner, demandez conseil à votre docteur, dermato, pharmacien, ou lisez les blogs beauté ;- )


La peau grasse. Ambiance...

 
Un autre mal qui va souvent de pair avec la peau grasse, c'est l'acné. L'acné bien rouge, avec des boutons gros comme l'Everest et des rougeurs très diffuses. Plus jeune, j'étais justement sujette à ce type d'acné (j'ai toujours été très chanceuse...). C'était tellement voyant qu'on m'avait trouvé des tas de joyeux surnoms : face de pizza, calculatrice, clavier d'ordinateur, hormones en folie... Mais moi, très maline, je ne faisais rien pour dissimuler mes imperfections. Je pensais que mettre du fond de teint allait me donner encore plus de boutons. Alors je ne mettais rien sur ma peau ; pas de crème ni de fond de teint ou  poudre bronzante. Enfin non, ce n'est pas tout à fait vrai, je mettais bien un gel anti-acné prescrit par mon dermatologue. Sauf que, là où le bât blesse, c'est ce j'appliquais cette s@(0%"#!e de gel sur TOUT mon visage. Donc ça estompais peut-être un peu mes boutons, mais ça ne faisait qu'accentuer mes rougeurs ! Le serpent qui se mord la queue quoi. Aujourd'hui, je suis toujours sujette aux rougeurs, et le fait que j'ai la peau claire n'arrange rien. Mais heureusement que j'ai appris de mes erreurs de jeune adolescente. J'applique toujours mon gel anti-boutons mais uniquement sur mes boutons ; j'hydrate ma peau quotidiennement ; j'essaie de dissimuler mes rougeurs du mieux que je peux avec des primers, des correcteurs et un fond de teint adapté. Ca ne veut pas dire que dès que je mets le nez dehors j'applique quatre couches de maquillage, mais un visage unifié fait toujours meilleure impression qu'une face rouge boutonneuse. Les correcteurs, ça ne vaut peut-être pas Photoshop, mais c'est déjà ça !


Ben qu'est-ce qui t'arrives Karlie ??!


Ensuite, en sixième position de mes plus grandes erreurs make-up et beauté, on retrouve un grand classique du genre, j'ai nommé le fond de teint trop foncé et pas adapté au type de peau. Le duo perdant. Après les fards atroces que j'arborais fièrement au collège, le fond de teint a été l'étape suivante, et elle n'était pas beaucoup plus réussie que la précédente... En entrant au lycée, j'ai enfin réalisé que ce type de produit pourrait m'aider à estomper un tant soit peu mon acné. Et ça tombait bien car à cette époque, mes copines et moi découvrions un fond de teint mousse Maybelline qui faisait fureur. Mais voilà, aimer un produit à la folie ne suffit pas à vous rendre magnifique et super canon, ça se saurait sinon. J'avais beau vouloir rendre mon visage un peu plus potable avec du fond de teint, c'était mission impossible. Evidemment, en n'hydratant pas ma peau grasse et sujettes aux rougeurs, et en appliquant le produit à la truelle, sans soins ni base au préalable, le résultat était loin d'être top ! Trop foncé, trop orange, mal étalé, trop "floconneux" (forcément, même avec une peau grasse, si on n'hydrate pas, vive les sécheresses cutanées !). Bref, vous voyez le genre. Depuis, même si les formules mousses se sont améliorées, je suis toujours très hésitante à en acheter car je ne voudrais pas à nouveau me retrouver avec une face moitié boule à facettes, moitié miettes. Aujourd'hui je préfère vraiment les formules adaptées pour peaux mixtes ou acnéiques, et oh snobisme de ma part, mettre le prix pour un fond de teint de qualité...

Ya pas à dire, c'est vraiment sexy

Après avoir mis votre fond de teint les filles, vous appliquez quoi vous ? Blush poudre, crème ? Bronzer ? Moi, je suis plutôt bronzer car ça donne un petit côté hâlé à ma carnation "visage pâle". Mais, ça n'était pas le cas quelques années en arrière. Non, moi mon truc c'était le blush rose de ma mère. Ben oui, en étant une gamine avec très peu de moyen, le tiroir de maman c'était Sephora ! Et donc, ce fameux "rose à joues", appliqué avec le fard bleu, c'était la symbiose parfaite ; ça sublimait magnifiquement mon look eighties nouvelle génération. Mais bon, soyons claire, je n'ai rien contre le blush rose, j'en ai et j'en mets de temps en temps. Mais quand on est ado et qu'on le pose pour qu'il soit visible à l'autre bout de la rue, ça donne tout sauf un look frais, léger et féminin. Ca rappellerait plutôt Cindy Lauper et une poupée en porcelaine qui auraient mutées ensemble. Une vraie bombe...



Le syndrome années 80 a encore frappé !

A l'antépénultième place de mes erreurs make-up, il y a bien sûr l'absence de base pour fard à paupières. En même temps, quand on est ado et qu'on débute dans tout au niveau du maquillage, on ne cherche pas trop, on applique son fard à la va-vite et on zappe donc la base. Ou alors, on ne sait même pas qu'une telle chose existe... Pour ma part, je n'ai découvert l'utilité (vitale) des primers que très tard, il y a seulement 3 ans environ. Avant, j'aimais le make-up mais ce n'était pas une passion. On peut donc dire que cette erreur de débutant(e) est pardonnable et logique. Mais aujourd'hui, le 14 août 2012, je peux affirmer qu'une bonne base est quasi-indispensable. Les rares fois où je n'en mets pas, c'est quand je sais que mes fards tiennent toute la journée ou quand je n'ai pas trop le temps pour des make-up trop élaborés. 


Vite une Primer Potion !

Une des bourde les plus monumentales qu'on peut commettre niveau beauté, c'est bien sûr la sur-épilation des sourcils. Un grand classique que je commettais encore il n'y a pas si longtemps (ouh la honte !)... Enfin, dans mon cas, ça serait plutôt les sourcils trop écartés. Mais pour ma défense, il faut savoir que mes sourcils sont particulièrement mal fichus, surtout au niveau de la tête. Mon sourcil droit, ça va ; mais le gauche est plus court et plus arrondi. Donc j'ai beaucoup de mal à dessiner quelque chose d'égal et de joli. Et quand je veux les égaliser un peu, le temps que je m'en rende compte, bam, j'ai trop épilé et mes sourcils se retrouvent aussi écartés qu'un canyon du Colorado... Bref, une horreur. Quand je serais un peu moins fauchée, j'irai faire un tour du côté d'un brow bar Benefit, histoire de ramasser quelques conseils. Si vous avez testé, j'attends vos avis !



J'espère m'être un peu améliorée... :- / !


10° Vous savez dans Independance Day, il y a le vaisseau-mère qui contrôle tous les autres vaisseaux extra-terrestres. Et bien, en beauté ou en maquillage, c'est pareil ; il y a "l'erreur-mère" ; celle par qui toutes les autres erreurs arrivent. Et cette erreur c'est suivre la mode à toux prix. Il ne faut pas suivre une tendance sous prétexte que c'est in et que tous les magazines en parlent. Et ça vaut aussi bien pour le maquillage que pour la mode. Par exemple, la mode quand j'étais jeune c'était les Buffalos, les sacs Eastpak customisés au blanco et le fard à paupière blanc givré (encore lui). On est bien d'accord, quand on repense à ça, on se dit "bordel, comment j'ai fait pour porter ça ?!!". Les Buffalos ? Non mais sans déconner ! Aujourd'hui même les pompes de sécurité me paraissent plus féminines ! Et le fard blanc posé du coin interne de l'oeil jusqu'au sourcil voire au-delà ? C'est toujours affreux, et en plus ça me rappelle ma prof de maths de 4ème (yiark !)... Vous saisissez mon point de vue : suivre la mode parce que c'est la mode, ça craint ! Pourtant, ça ne m'empêche pas d'acheter des magazines féminins. Mais ce n'est pas parce qu'ils me disent qu'il faut porter du blush rose fuchsia en contouring ; que le liner vert Shrek c'est THE tendance à suivre ; ou encore que pour être une pseudo it-girl je dois porter mon sac à main au niveau des aisselles ou au ras du sol que je le ferai. Yen a mare d'être des moutons de Panurge ! On n'a qu'une vie, et si on la passe à se fondre dans une masse formatée par les modes, selon moi c'est un beau gâchis. Il ne faut pas hésiter à se démarquer, ou pour parler de manière presque narcissique, ne pas hésiter à montrer qu'on est unique. Mais si vous aimez vraiment les tendances du moment (pour moi, ça serait les baskets compensées... qui dans dix ans seront le summum du mauvais goût !), faites donc ! Nous ne sommes que des femmes après tout, c'est un peu dans notre nature de céder un jour ou l'autre à tout ce qui brille ou est coloré. Mais il ne faut pas le faire aveuglément, c'est tout !

Pffiou ! Vu la longueur de cet article, il est temps que je m'arrête là ! Et si par hasard vous avez envie de partager vos erreurs beauté, n'hésitez pas ! Je ne les répéterai à personne, c'est promis    ;- )

A plus !

5 commentaires:

  1. J'étais pareil pour ce qui est des fards. Je me faisait des dégradé (pas estompés bien sûr) bleu blanc rouge ... magnifiques !! Par contre pour le gel, désolée mais j'ai pas fait ça :p

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    1. Dommage pour le gel car jme serais sentie moins seule ! Un dégradé bleu blanc rouge ? j'avais une nana de ma classe qui faisait ça... Avec sa variante blanc marron !

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  2. En même temps, qui connaissait l'existence des bases paupières il y a 5 ans, à part les maquilleurs professionnels ? C'est vraiment Internet qui a démocratisé le maquillage :)

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    1. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce point ! C'est grâce à internet que je connais autant de chose sur le maquillage aujourd'hui. On apprend mieux et plus entre blogueuses ;- )

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  3. Très très sympa cet article, j'ai ri et j'me suis aussi reconnue sur certains points :
    - premièrement le gel dans les cheveux, à 12-13 ans il m'est arrivé de faire des queues de cheval et de laisser 2 mèches de chaque côté que j'enroulaient autour de mon index avec du gel pour faire "comme des boucles anglaises". Quelle idée pfff !
    - ensuite, le fard à paupière blanc déposé à la va-vite sur toute la paupière et sans estomper, je l'ai fait aussi.
    - et les Buffalos ! De la 6ème à la 4ème je n'ai mis que ça ! Quand j'y repense je ne sais pas comment j'ai fait... Effet de mode puisque tout le monde portait ça. Ah lala, quel mouton j'étais lol.
    Bisous :)

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